Les convictions humaines et écologistes de Michel Cirès le conduisent à s’engager en faveur d’alternatives au modèle unique de développement économique et social qui prévaut à l'heure actuelle. Un mode de pensée imposé qui est à l’origine de crises économiques et environnementales, et de l’exclusion de certains peuples aux droits fondamentaux de l’être humain.
Michel est membre éminent de l’association SOL qui soutient l’accès à une agriculture paysanne et agit pour la protection de la biodiversité et des ressources naturelles, avec une mission clé : l’autonomie des populations. Pour SOL, l’agriculture doit permettre à chaque peuple de se nourrir par lui-même.
Ainsi, le boulanger de l’Ami du pain dispense son savoir-faire dans divers pays pour apprendre aux populations autochtones comment réintégrer des céréales locales dans la fabrication du pain, et ne plus dépendre uniquement des lobbies étrangers qui ont, par intérêt, introduit dans ces pays des pratiques alimentaires dont ils sont devenus dépendants.
Après une mission en Inde en 2009, Michel intervient en Afrique de l’ouest (Burkina, Bénin et Sénégal) depuis 2011 pour apprendre aux boulangers locaux comment introduire maïs, sorgho et mil dans leur processus de panification.
Michel participe à la lutte contre le dictat des grands semenciers qui veulent limiter le choix des variétés de céréales tout en les modifiant génétiquement pour la plupart. Depuis quelques années, il soutient l’initiative de quelques paysans passionnés qui ont réhabilité la Touzelle, un blé ancien délaissé en raison de son faible rendement.
Dans le même esprit, l’Ami du pain vient de créer un nouveau pain conçu à partir de farine issues de 6 variétés anciennes de blé : Touzelle, Rouge de Roc, Dattel, Jojo de Sabando, Angoulême et Poulard.